国連のWHOは大胆な機構改革を行わないと、WHOには未来はない。

これは現在、国連の最も深刻な実態と課題である。国連のWHOは大胆な機構改革を行わないと、国連には未来はない。

世界の人々の保険を守る国連保健機構(WHO)は、原発がもたらす影響や健康について、全くなにも行っていないことが明らかになってきている。しかもいつの間にか、放射線部門がなくなっていた。これは従来から指摘されていることであるが、IAEA<世界原子力機関>と癒着し、原子力産業を支え促進するためにのみこの国際機関が働いていることは著名な事実である。この機関は世界の全原発被爆している無数の人々の健康などは考えられないのだ。

IAEAとは、国際原子力機関の略でー国際連合傘下の自治機関。原子力の平和利用を促進し、軍事転用されないための保障措置の実施をする国際機関。




25年前、ソ連チェルノブイリ原発で起きた大事故のとき、IAEAは医師や必要なスタッフを現地に一切派遣せずに、IAEAからの報告だけを鵜呑みにしていた。そのため今日に至るまでこの事故による死傷者を、WHOは約4千人と報告している。しかし詳細な調査を行った結果は、約100万人の人々が死んでいることが明らかになってきている。

この背景には、世界の主要国米国、ロシア、フランス、イギリス、中国などが、すべて原発エネルギーを推進しているために、原発の稼働を阻害するのではなく、原発を促進するために働く機構としてのみ機能させているのである。ユネスコという組織も、IAEAに従属しており、脱原発に関してもなんらの主要な働きをなしていない。どこに国連科学文化教育機関の名前や実績があるだろうか?! 


それだけにWHOの犯罪的ともいえる罪業は決してゆるすことはできない。この事務局長は外務省出身の日本人である。




WHOには、放射線部門がなくなっていた!

http://echoechanges echoechanges.blogspot.jp/2013/01/who.html


2011年5月4日、市民連合体<インデペンデントWHO>(IW)の代表団がジュネーヴ世界保健機関WHO本部で、事務局長マーガレット・チャン女史に面談した折り、チャン氏が、WHOの放射線と健康についての権能不足とWHOのIAEAへの従属性を認めたことが明らかとなった。(IWのメンバー、アリソン・カッツの報告による)

面談中、IWはWHO本部には、放射線科学の専門知識を持っている職員はひとりしかおらず、この人は若く、経験がないので、専門家とは言えない。おまけに、放射線と健康を扱う部局がなくなったことが確認された。2年前までは、放射線部(RAD)が存在し、三つの問題を取り扱っていた。1)携帯電話、2)電磁場 3)核 であった。この部門は、部長が関連企業と非常に密接な関係を持ち、スキャンダルのにおいのする背景の元で、廃止されたということである。
この部局を再建する方針はあるのかとの問いに対して、チャン氏は財政がなく、WHOは3億USドルの赤字を抱えている、と答えた。つまり、放射能に関する専門部局がないにもかかわらず、福島についての報告書を書いたり、福島に関する国際会議や、放射線防護に関する国際会議に、マリア・ネイラ『公衆衛生と環境』部長をあたかもその責任者のように、送り出しているのである。(2011年10月福岡産業医科大学におけるシンポジウム『原子力災害対応労働者の健康』、そして2012年12月郡山でのIAEA国際閣僚会議)

 また、チャン氏は、2005年にWHO, IAEAが共同で出したプレスコミュニケで、チェルノブイリ事故で直接死んだ人50名、ガンで亡くなった人4000名と言う数字に対して、私はそうは思わないと語った。しかし、そのコミュニケの訂正も行なっていない。



Publié il y a 6 days ago par EchoEchanges


13/02/05 La directrice de l’OMS rencontre OMS Indépendante
www.solidarites.ch/journal/d/printarticle/4859 1/1
solidaritéS - Bimensuel socialiste, féministe, écologiste N° 190 (23/06/2011) Non au nucléaire / Santé / p. 8
Lien direct: http://www.solidarites.ch/journal/d/article/4859
La directrice de l’OMS rencontre OMS Indépendante
Un aveu d’impuissance et incompétence en rayonnements et santé. Mais une brèche étroite ? Au moment où la « Vigie d’Hippocrate » commence sa cinquième année devant le siège de l’OMS à Genève, le collectif Independent WHO,
auquel s’était joint Rémy Pagani pour la Ville de GE, était enfin invité le mois dernier par Margaret Chan, Directrice-Générale, à discuter des sujets motivant l’action.
La rencontre a confirmé le manque de compétence à l’OMS en matière d’effets des rayonnements et sa subordination à l’AIEA. Il s’agit du premier aveu « officiel » que les peuples du monde ne disposent pas d’une autorité internationale crédible
en la matière. Mme Chan a concédé d’autres points significatifs qui, rendus publics, rendraient criante la nécessité d’une évaluation scientifique sérieuse des conséquences sanitaires des rayonnements ionisants.
L’OMS toujours dépendante de l’AIE!
Depuis la signature de l’Accord de 1959 avec l’AIEA, l’OMS n’a entrepris aucune recherche, fourni aucune information sans l’aval de l’AIEA. A notre demande de savoir si le mandat de l’AIEA de promouvoir l’utilisation civile de l’atome ne
représentait pas un conflit d’intérêt, la directrice a annoncé que l’OMS continuera de recevoir et d’accepter des informations de la part de l’AIEA mais que « toute ingérence de cette dernière dans les prises de décision de l’OMS sera récusée ». La
Dr Chan se permet d’ailleurs de critiquer la célèbre annonce de septembre 2005 de l’OMS et de l’AIEA qui a réduit les conséquences de Tchernobyl à 50 morts directs et 4 000 morts potentiels du cancer. Les estimations diffèrent entre chercheurs
d’un facteur de 100, voire 1 000, et ces écarts anormaux coïncident exactement avec la source scientifique, soit qu’elle émane de l’establishment, soit des chercheurs indépendants.
Sous-estimation des radiations internes
Jusqu’ici, l’OMS, suivant la CIPR et l’AIEA, n’a pas reconnu le rôle des faibles doses de rayonnements internes, chroniques, responsable à 95 % de la contamination post Tchernobyl par l’ingestion d’aliments contaminés. Le fait de ne pas en tenir
compte a permis de minimiser les conséquences sanitaires de Tchernobyl. Leur évaluation est basée sur le modèle d’Hiroshima, c’est-à-dire une exposition soudaine, massive et externe, qui ne s’applique pas à la contamination résultant des
accidents et des émissions découlant du fonctionnement routinier des centrales. Mme Chan va-t-elle reconnaitre la nécessité d’une réévaluation des effets sanitaires tenant compte des mécanismes de la contamination interne ?
Qualité scientifique des études indépendantes
Pendant 25 ans, l’OMS a balayé toute étude entreprise par des scientifiques indépendants ou des pays les plus contaminés, prétextant une « mauvaise science ». Lors de cette rencontre, IW était décidé à faire éclater ce mythe, une bonne fois
pour toute. Le collectif a présenté une comparaison du document clé de l’OMS/AIEA (1) sur Tchernobyl avec la publication récente de l’Académie de Sciences de New York (2) Selon les critères de qualité scientifique de l’OMS elle-même, c’est
cette dernière qui est bien mieux documentée. Sur la base de 11 références discutables et peu diversifiées, l’OMS a imputé les conséquences sanitaires de Tchernobyl principalement… à des problèmes de santé mentale qualifiés de «
radiophobie » !
L’OMS ne diffuse pas l’information existante
La CRIRAD (3) a lance une pétition en avril 2011 demandant que les informations sur la contamination de l’air, collectées par les 60 stations du TICE (4) à travers le monde, soient rendues publiques. La Dr Chan a confirmé recevoir cette
information, en ajoutant qu’elle jugeait les niveaux raisonnables, donc inutiles à publier. IW a expliqué que l’objectif c’est le droit d’accès aux données brutes, et pas uniquement à l’interprétation de ces données par l’OMS (qui avoue ne pas avoir,
aujourd’hui, de compétence en la matière !)…
La dissimulation de Fukushima a commencé et l’OMS y participe
En ce qui concerne la catastrophe en cours au Japon, Mme Chan a affirmé d’abord qu’il n’y a pas d’impact sanitaire. IW a demandé un peu plus de précision. Elle a ensuite affirmé que seule la région autour du réacteur était affectée, puis elle a
étendu cette région au territoire japonais, tout en arguant de la dilution dans l’océan… Les scientifiques indépendants qui annoncaient la fusion des cœurs de 3 des 6 réacteurs dès les premières heures de la crise ont été mis en sourdine; or les
faits viennent d’être reconnus officiellement ! Et l’OMS annonce dès les premières heures qu’il n’y a aucun risque sanitaire…
Pagani avertit la Directrice-Générale
Elu (solidaritéS) de Genève, Rémy Pagani a accompagné IW à cette rencontre. Il a annoncé au début de la réunion qu’il était mandaté par le Conseil Administratif de la Ville de Genève à y participer et à soutenir les demandes du collectif. Se
référant à la possibilité d’un autre accident majeur dans 25 ans, il a dit qu’il voulait « voir l’OMS taper du poing sur la table », pour mettre fin à ses liens avec une organisation pro-nucléaire, l’AIEA. Il a dit que si l’OMS continuait sur cette voie, elle
serait totalement discréditée. A la réunion qui s’est tenue le 4 mai 2011, la nouveauté était qu’IW était reçu par Mme Chan entourée par pas moins de 5 directeurs qui nous ont écoutés sans qu’au final aucune de nos affirmations ne soit
contestée. Cependant, dans l’attente d’avancées concrètes, la Vigie d’Hippocrate continuera.
Alison Katz (IndependentWHO)
Résumé par Sebastien Bertran
(1) Health Effects of the Chernobyl Accident and Special Health Care Programmes, WHO, Geneva 2006.
(2) Yablokov, A., Nesterenko, V. and Nesterenko, A. Chernobyl: consequences of the catastrophe for people and the environment. Annals of the New York Academy of Sciences, Vol. 1181, Wiley Blackwell, December 2009. 330 p. plus de 800 références.
(3) Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radiation, pétition en ligne sur www.criirad.org
(4) Traité d’Interdiction Complète des Essaies Nucléaires